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Anglure (Marne)- L'inquiétude grandit à Anglure. Disparue depuis le 14 janvier, Catherine Andriot reste introuvable malgré d'importants moyens de recherche

Les sourires sont figés sur le petit parking du Carrefour-Market à Anglure, une petite commune marnaise située à une dizaine de kilomètres de Romilly-sur-Seine.
La disparition de Catherine Andriot, qui n'a pas donné signe de vie depuis le 14 janvier dernier (voir notre édition du 19 janvier) a provoqué dans cette localité de 900 âmes une véritable onde de choc.
« C'est une affaire qui inquiète les habitants, admet Bernard Champion, le président de la communauté de communes du canton d'Anglure. Je ne connaissais pas personnellement Catherine Andriot, mais d'après ce que l'on m'a dit, cette personne était plutôt bien dans sa vie. C'est une disparition que personne ne comprend dans la localité et de nombreuses habitantes commencent à s'inquiéter, s'imaginant sans doute le pire… »
Catherine Andriot, âgée de 36 ans, a été vue pour la dernière fois ce lundi 14 janvier, entre 18 h et 18 h 15, route de Sézanne, à proximité du collège du Mazelot.
Quelques heures auparavant, elle avait pris sa voiture pour aller à Sézanne, la ville-centre voisine, pour faire des achats au centre Leclerc de cette localité.
Rentrée à son domicile, elle serait repartie à pied, plus tard dans la soirée… sans ses papiers d'identité et sans son téléphone portable.

« Nous sommes un couple uni »


Son mari, Cyril Andriot, est toujours sous le choc de la disparition de son épouse. Il ne veut pas croire au scénario du suicide. Ému jusqu'aux larmes quand nous le contactons hier matin au téléphone, il avoue ne plus rien y comprendre. « Nous sommes mariés depuis dix ans et formons un couple uni, explique-t-il. Catherine est une femme épanouie et heureuse de vivre, même si nous avons connu, comme tous les couples, des moments parfois difficiles. Franchement rien, dans notre vie de couple, ne peut expliquer cette disparition. »
Alors que s'est-il passé exactement en cette fin d'après-midi du lundi 14 janvier ? « Catherine a, en effet, effectué des courses à Sézanne puis elle revenue à la maison, se souvient-il. Elle avait mal dormi la veille et était un peu fatiguée, mais rien de bien méchant. En fin d'après-midi, elle est ressortie à pied alors que ce n'était jamais dans son habitude. » Pour Cyril, rien ne peut expliquer le départ précipité de son épouse. « Je vis un enfer et j'espère que tout va bientôt rentrer dans l'ordre… »

Soixante gendarmes mobilisés


La disparition inexpliquée, et jugée « inquiétante » par les gendarmes de la compagnie d'Épernay, de Catherine Andriot mobilise actuellement une soixantaine de militaires. Les investigations menées sur le terrain, dès le lendemain de la disparition de la jeune femme, n'ont rien donné pour le moment. « L'enquête se poursuit et toutes les hypothèses sont possibles et étudiées », admet l'adjudant Plé, l'un des enquêteurs sur l'affaire.
Hier après-midi, les gendarmes de Sézanne et Épernay ont, une fois encore, investi la campagne environnante pour tenter de percer le mystère de cette disparition.
Cyril Andriot, anéanti par l'angoisse et l'incertitude, veut garder espoir, malgré tout. « La gendarmerie a déployé d'importants moyens pour tenter de retrouver ma femme, confie-t-il. J'espère aussi que les enquêteurs sauront faire parler les ordinateurs et les téléphones qui ont été pris à notre domicile…

        L' Est Éclair Le 25 Janvier 2013

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