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           Le 13 Mai 2013

Un site internet pour retrouver Catherine Andriot
Disparue depuis janvier 2013, sa famille met tout en œuvre pour retrouver Catherine. Un site internet spécial est désormais disponible afin d'élargir les chances de la retrouver.

Agrémenté de photos et d'une revue de presse complète, ce site d'une forme inhabituelle se veut être le relais des recherches actives.

 

N'hésitez-pas à partager l'adresse de ce site ensemblepourcatherin.wix.com/catherine-andriot ou d'envoyer vos messages de soutien ensemblepourcatherine@live.fr.


Depuis le 14 Janvier, date de la disparition de Catherine Andriot, 36 ans, le mystère reste entier.
La jeune femme a été vue pour la dernière fois (par une personne qui la connaît et qui a témoigné) entre 18 heures et 18 heures 15, et donc de nuit, à proximité du collège Mazemot à Anglure, une commune du sud de la Marne. Elle était vêtue d'un gilet orange avec une jupe et des bottes noires.

 

Le matin même, Catherine Andriot avait fait des courses à Sézanne (elle avait acheté des cartes de voeux), et elle était allée aux deux rendez-vous médicaux qu'elle avait ce jour là.  Elle avait déjeuné avec son mari; ils s'étaient quittés vers 14 heures 30.

Lorsque celui-ci est rentré à la maison le soir vers 18 heures 45, il a constaté que la grille d'entrée ne s'ouvrait pas. L'électricité ne marchait plus, le disjoncteur avait sauté. Puis il a découvert le manteau de son épouse posé sur un fauteuil, et aussi le téléphone portable bien en vue. La voiture de Catherine était au garage. Selon son mari, elle ne sortait jamais de nuit, et qui plus est, à pied.

            Le 14 Mai 2013

La famille de Catherine Andriot, une habitante d'Anglure (51) dont on a plus de nouvelles depuis le 14 janvier dernier, a mis en ligne le site internet « Ensemble pour Catherine » pour tenter de recueillir d'autres témoignages. Un site que l'on peut retrouver à l'adresse suivante:

                               http://ensemblepourcatherin.wix.com/catherine-andriottherine-andriot

          Le 14 Mai  2013

La famille de Catherine Andriot, une habitante d'Anglure (Marne) dont on a plus de nouvelles depuis le 14 janvier dernier, a mis en ligne un site internet pour tenter de recueillir de nouveaux témoignages en touchant un public le plus large possible.
Sur ce site internet, « Ensemble pour Catherine », les internautes peuvent lire une lettre de son époux Cyril adressée à sa femme : « Un certain 14 janvier, tu nous as laissés et depuis cet instant il y a cette sensation de manque, ce vide que l'on ressent jusqu'au plus profond de soi. Le temps a passé mais rien a changé. Aujourd'hui, on attend simplement un signe de toi, pour comprendre ton départ précipité. Toutes les questions, on a pu se les poser, mais les réponses, seule toi peu nous les apporter. On est là tout simplement pour t'écouter et te soutenir, main dans la main, ensemble pour écrire une page de bonheur après tous ces mois si tristes à t'attendre désespérément », peut-on y lire.

 

Partie sans papiers ni téléphone portable

Catherine Andriot, âgée de 36 ans, a été vue pour la dernière fois ce lundi 14 janvier, entre 18 h et 18 h 15, route de Sézanne, à proximité du collège du Mazelot. Quelques heures auparavant, elle avait pris sa voiture pour aller faire des achats au supermarché de Sézanne. Rentrée à son domicile, elle serait repartie à pied, plus tard dans la soirée, sans ses papiers d'identité et sans son téléphone portable.
Le 9 février, quelque 130 gendarmes et civils avaient ratissé 1 500 à 2 000 hectares. Les cours d'eau avaient également été sondés. En vain. À la mi-avril, les enquêteurs avaient aussi passé au peigne fin le domicile du couple.
Le site internet est agrémenté d'une revue de presse reprenant tous ces faits, ainsi que de nombreuses photographies de la disparue…

 

Pratique
Plus d'informations :
ensemblepourcatherin.wix.com/catherine-andriot

           Le 15 Mai 2013

          Le 16 Mai 2013

Anglure (Marne) - Rencontre avec le mari de Catherine Andriot, disparue depuis le 14 janvier. Un époux dans l'attente de nouvelles depuis quatre mois

 

Éliminer la thèse du changement de vie et recueillir de nouveaux témoignages. C'est le sens du site internet « Ensemble pour Catherine », mis en ligne, dimanche soir, par l'époux de Catherine Andriot, habitante d'Anglure (Marne) portée disparue depuis le 14 janvier (notre édition d'hier) et qui a aujourd'hui 37 ans. « Cela fait quatre mois que je n'ai plus de signe de vie. Il est important de montrer qu'on est toujours là et qu'on continue de se battre pour elle », explique Cyril Andriot, qui souhaite que ce site internet rassure son épouse dans le cas d'un départ volontaire. Il l'invite à lui dire, sans crainte, si elle est en vie. Une manière aussi pour lui d'éliminer cette thèse du changement de vie car il n'imagine pas qu'elle ne réponde pas si elle voit le site internet. D'où sa lettre à son épouse intitulée : « Juste un signe de toi ».

Au quotidien, l'attente est difficile

 

L'autre objectif : « apporter quelque chose à l'enquête. » Cyril Andriot espère ainsi pouvoir recueillir de nouveaux témoignages : des personnes sur le secteur qui n'auraient pas osé parler pourraient le faire anonymement via un mail ; mais également des personnes qui pourraient l'avoir vue en France ou à l'étranger mais ne connaîtraient pas son histoire. De nouveaux témoignages qui pourraient servir l'enquête, toujours en cours, et qui, pour Cyril Andrioti, est menée par des hommes toujours aussi motivés.
Au quotidien, l'attente est évidemment difficile : « Mais je garde le moral. Rien n'est perdu. Pour l'instant, on peut penser qu'elle est en vie », commente celui qui n'a éteint son téléphone portable que deux fois en quatre mois, alors qu'il n'y accordait absolument aucune importance, avant.

« On imagine toujours le pire »

 

Parmi les autres explications possibles à la disparition de son épouse : le suicide. Cyril Andriot ne l'envisage pas plus car, pour lui, le corps aurait été retrouvé. La thèse de l'enlèvement ? Il l'envisage - forcément - car « on imagine toujours le pire », surtout au regard du fait divers de Cleveland, aux États-Unis, où un homme a séquestré et violé trois jeunes femmes pendant dix ans avant d'être arrêté.
Au moment de la découverte du corps à Romilly-sur-Seine, rue Mignonnette, le 20 février dernier, l'attente a été terrible : « Je travaillais ce matin-là. J'ai entendu ça à 12 h à la radio. À 14 h 30, les enquêteurs m'ont appelé pour me dire que ce n'était pas Catherine. J'ai passé deux heures et demie très spéciales. Surtout qu'il n'y avait pas longtemps qu'elle avait disparu. Quand ils ont appelé, ça a été un vrai soulagement. On ne l'avait pas retrouvée mais c'était l'espoir qui revenait. »
Le site internet, mis au point avec des amis, a aussi pour but de collecter des messages de soutien. « J'ai envoyé un message aux parents d'Anaïs (une Ardennaise de 22 ans actuellement portée disparue, ndlr). Si j'avais eu ça dans les premiers jours, j'aurais été très content », raconte-t-il encore, en trouvant étrange qu'il n'existe pas vraiment d'endroit où les parents de personnes disparues peuvent se retrouver.
Cela dit, il met en avant le soutien, « très important » pour lui, dont ont fait preuve ses amis et connaissances, notamment les premières semaines et au moment du ratissage qui a eu lieu le 9 février et auquel ont participé de nombreux civils.
Aujourd'hui, s'il accepte de témoigner, il refuse la publication de photos de lui : « Ce n'est pas moi qu'on recherche. S'il y a des photos à mettre, ce sont des photos de Catherine. »En espérant avoir des nouvelles le plus rapidement possible…

Pratique
ensemblepourcatherin.wix.com/catherine-andriot.
Des messages peuvent également être laissés à : ensemblepourcatherine@live.fr.

                      Le 06 Juin 2013

Romilly-sur-Seine - Si les recherches sur l'ADN n'ont à ce jour rien donné, le visage du corps retrouvé en février à Romilly aurait été reconstitué

C'était le mercredi 20 février dernier. Dans l'après-midi, un corps était retrouvé au pied de la passerelle située au bout de la rue Mignonnette à Romilly-sur-Seine, près de la voie ferrée. Un corps fortement mutilé, partiellement brûlé, emballé dans des sacs poubelles, et abandonné là. Une affaire qui a mobilisé depuis les gendarmes attachés à la section de recherches de Reims, assistés de leurs collègues aubois. L'enquête promettait à l'époque d'être longue et cela s'est vérifié.
Car, aujourd'hui encore, on ne connaît pas l'identité de ce corps qui avait été exposé aux intempéries pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Les seuls éléments établis au lendemain de cette macabre découverte étant qu'il s'agit d'une femme.
Les premières analyses avaient aussi permis d'écarter plusieurs hypothèses, notamment par rapport aux personnes portées disparues sur le secteur. Il avait ainsi été établi qu'il ne pouvait s'agir ni de Catherine Andriot, disparue à Anglure (Marne) le 14 janvier, ni de Marie-Louise Rance, disparue à Vallant-Saint-Georges en janvier 2012.
Aujourd'hui, une partie du mystère pourrait être levée puisqu'au cours d'une conférence de presse au tribunal de grande instance de Troyes, le procureur de la République, Alex Perrin, le colonel Blanchard, commandant le groupement de gendarmerie de l'Aube, et le lieutenant-colonel Berger qui commande la section de recherches de Reims présenteront une reconstitution du visage de la défunte ainsi que la technique qui a été employée pour la réaliser.

Une reconstitution faciale présentée aujourd'hui

L'objectif est évidemment, grâce à la large diffusion de ce « portrait-robot », de générer des témoignages auprès de la population qui pourrait ainsi éventuellement la reconnaître. L'occasion pour les enquêteurs d'obtenir de nouvelles pistes afin de les aider dans leurs longues investigations…
On rappelle que dans l'après-midi du mercredi 20 février, la passerelle piétonne de la rue Mignonnette avait été interdite ; police municipale et gendarmerie en bloquant l'accès afin de permettre les premières investigations. Une vaste enquête de voisinage avait été menée ce jour-là et les jours suivants pour tenter de réunir un maximum d'informations au sujet de cette découverte mystérieuse. À l'époque, ce triste épisode avait évidemment choqué, au-delà du quartier Mignonnette, toute la cité. Et de folles rumeurs, parfois alimentées par une presse à scandales qui en avait fait ses choux gras, avaient même circulé en ville, créant un climat d'inquiétude pour de nombreux habitants.

Au 14 Janvier 2013, Catherine Andriot, à disparue dans la commune D'Anglure (51260), il est important de faire diffuser cette photo, qui sait peut être quelqu'un pourrait appercevoir cette écharppe quelque part et cela pourrais relancer les recherches, il faut aussi se mobiliser afin de faire tourner le lien du site internet qui peut permettre aux personnes de laisser des message de soutiens, et aussi peut etre d'avoir de nouveaux éléments si quelqu'un en as pour se faire voici le lien du site http://ensemblepourcatherin.wix.com/catherine-andriot, l'adresse courriel pour envoyer vos messages est : ensemblepourcatherine@live.fr, vous pouvez aussi nous rejoindre sur le groupe à cette adresse www.facebook.com/groups/133135560200406/?bookmark_t=group, une page facebook est en préparation afin que cette disparitions soit connu de tous faite tourner svp c'est important ce n'ai pas une plaisanterie et cela prend moins d'une minutes merci aux personnes qui partageront merci a vous

 

LE 09 Juillet 2013

 

Nous avons rencontré les familles de Catherine Andriot et d'Anaïs Guillaume. Ces deux femmes sont portées disparues depuis plusieurs mois. Les enquêtes se poursuivent.
 
Le 14 janvier dernier, Catherine Andriot, habitante d'Anglure (Marne), s'évaporait. Deux femmes, deux disparues. Aujourd'hui, les enquêtes se poursuivent. On ne sait toujours pas si les deux femmes sont en vie. Pour les familles, l'attente continue et l'angoisse grossit. Nous les avons rencontrées. 
Si vous possédez des informations concernant la disparition de Catherine Andriot, vous pouvez contacter la gendarmerie au 03 26 80 50 17.

Les articles sont du plus anciens aux plus récents

C'est dans l'air émission du 22 Août 2013 pour la visualiser cliquez sur le lien ci- après pour voir le témoignage de Cyril Andriot le mari de Catherine il faut attendre les 33 minutes de la vidéo, petit rappel Catherine Andriot a disparue depuis le 14 janvier 2013 dans d'étranges circonstances, aujourd'hui l'enquête continue.

Le 20 Novembre 2013

Elle n'a plus donné signe de vie depuis le 14 janvier 2013. Catherine, 36 ans, a disparu sans laisser de traces. Son corps vient d’être retrouvé dans la Seine, à hauteur de Nogent-sur-Seine.

 

 

 

 

Lundi, une personne a découvert le corps sans vie d’une femme flottant dans la Seine au niveau de l’écluse de Nogent-sur-Seine. Le lieu de la découverte macabre se situe à une trentaine de kilomètres du village d’Anglure où Catherine Andriot avait été vue vivante pour la dernière fois le 14 janvier dernier.

Les vêtements portés par la personne retrouvée morte dans les eaux de la Seine présentaient des similitudes avec ceux de Catherine Andriot tels qu’ils avaient été décrits par son époux. Ce dernier a d’ailleurs confirmé aux forces de l’ordre qu’il s’agissait bien de son épouse.

Le corps retrouvé lundi dans la Seine à Nogent serait celui de Catherine Andriot. Des prélèvements osseux et des empreintes dentaires doivent être effectués afin de déterminer avec précision l'identité de la victime. Toutefois, le mari de Catherine Andriot a identifié les vêtements que sa femme portait au moment de sa disparition.

Disparue depuis le 14 janvier

Catherine Andriot était portée disparue depuis le 14 janvier.

Agée de 36 ans, elle avait été vue pour la dernière fois route de Sézanne, à proximité du collège du Mazelot, d'Anglure, une petite commune marnaise située à une dizaine de kilomètres de Romilly-sur-Seine.

Quelques heures auparavant, elle avait pris sa voiture pour aller faire des achats au supermarché de Sézanne. Rentrée à son domicile, elle serait repartie à pied, plus tard dans la soirée, sans ses papiers d'identité et sans son téléphone portable.

Une battue organisée en février

Le 9 février, quelque 130 gendarmes et civils avaient ratissé 1 500 à 2 000 hectares. Les cours d'eau avaient également été sondés. En vain. À la mi-avril, les enquêteurs avaient aussi passé au peigne fin le domicile du couple.

 

Le 21 Novembre 2013

L’enquête sur la mystérieuse disparition de Catherine Andriot est en passe d’être élucidée. Lundi, une personne a en effet découvert le corps sans vie d’une femme flottant dans la Seine au niveau de l’écluse de Nogent-sur-Seine. Le lieu de la découverte macabre se situe à une trentaine de kilomètres du village d’Anglure où Catherine Andriot avait été vue vivante pour la dernière fois le 14 janvier dernier. À l’époque, les gendarmes avaient d’ailleurs mené d’importantes recherches le long des berges du fleuve qui serpentent près de ce village du sud marnais. C’est pourquoi la découverte macabre de ce lundi a immédiatement conduit les enquêteurs à vérifier s’il ne pouvait pas s’agir de cette habitante d’Anglure.

L’hypothèse est apparue d’autant plus crédible que les vêtements portés par la personne retrouvée morte dans les eaux de la Seine présentaient des similitudes avec ceux de Catherine Andriot tels qu’ils avaient été décrits par son époux. C’est en toute logique que ce dernier a été convoqué par les militaires hier matin. « Je le savais depuis la veille au soir. Mais je n’ai maintenant plus de doute. Car j’ai facilement reconnu ses vêtements », confirme Cyril Andriot. Le collant, le gilet orange et les bottes portés par l’inconnue de l’écluse sont ceux de Catherine. « Elle n’avait plus sa jupe en jean et son écharpe », poursuit l’agriculteur.

L’autopsie a révélé que « la mort résultait d’une noyade sans trace de violence », indique le procureur de la République de Châlons. Elle conclut aussi que la durée du séjour du corps dans l’eau est proche de la date de la disparition de Catherine Andriot. L’examen comparatif des radios dentaires de la disparue et de la denture de la défunte a finalement confirmé hier soir ce que pressentaient les enquêteurs. Les enquêteurs privilégient désormais l’hypothèse d’un accident ou d’un geste désespéré. Pour Cyril Andriot, qui remuait ciel et terre pour découvrir la vérité, une nouvelle épreuve commence.

Le 21 Novembre 2013

 

Il s'agit de Catherine Andriot 

 

Cyril Andriot avait identifié les vêtements comme étant ceux de sa femmen Catherine, disparue il y a onze mois à Anglure

Le corps sans vie de la femme repêchée dans la Seine du côté de Nogent-sur-Seine, lundi, est encore en cours d'identification et n'as pas livré tous ses secrets. Des prélèvements osseux et des empreintes dentaires doivent ainsi être effectuées afin de déterminer avec précision l'identité de la victime.

 

Pour Cyril Andriot, toutefois, il n'y a plus aucun doute, il s'agit de sa femme Catherine, disparue d'Anglure le 14 janvier dernier. 

 

" Au fond de moi, je sais"

 

Plus qu'une intuition, des preuves. Cyril Andriot a, en effet, été contacté par le directeur d'enquête, mardi en fin de journée. Hier matin, c'est la gendarmerie d'Anglure que le mari de Catherine Andriot a rencontré les enquêteurs d' Epernay, afin d'identifier des vêtements que portait la femme retrouvée à proximité de l'écluse de Bernières, près de la centrale nucléaire.

 

Le mari n'a aucun doute

 

Et l'homme est formel : les photos que lui ont présentées les enquêteurs montraient bel et bien les vêtements que portait sa femme le jour de sa disparition : " Je n'ai pas de doute. Ce n'est pas officiel car ils n'ont pas encore eu recours au contrôle dentaire et au test ADN, mais je n'ai plus d'espoir de mon côté" confiait- il.

 

Des photographies de vêtements " pas toujours en bon état" qui sgnent la fin d'un espoir pour celui qui avait toujours espéré. " J'ai pensé à tout, au pire bien sûr, mais j'espérais qu'elle était heureuse, à l'autre bout du monde" , glissait encore Cyril Andriot, hier en fin de journée. " C'est un dénouement bien triste".

 

Selon notre confère L'Union, l'exament compratif des radios dentaires de la disparue et de la denture de la défunte a finalement confirmé, hier soir ce que pressentaient les enquêteurs.

Le 22 Novembre 2013

La découverte, lundi, du corps de Catherine Andriot dans les eaux de l’écluse de Bernières à Nogent-sur-Seine, disparue mystérieusement de son domicile d’Anglure (Marne) le 14 janvier dernier, va-t-elle permettre de relancer l’enquête liée à la disparition de Marie-Louise Rance, restée introuvable depuis le mois de janvier 2012 à Vallant-Saint-Georges ?

 

Va-t-elle permettre également l’authentification du corps retrouvé le 20 février au pied de la passerelle Mignonnette à Romilly-sur-Seine, un corps fortement mutilé, partiellement brûlé, emballé dans des sacs-poubelles ? Toutes ces affaires ont-elles une même et seule explication ?

Des questions qui, pour l’heure, restent sans réponse mais qui ne manquent pas d’agiter le microcosme local.

 

Il faut dire que l’accumulation, ces dernières années, de ces affaires pour le moins mystérieuses a soulevé bien des interrogations dans le nord-ouest aubois et chez nos voisins marnais, certains allant même jusqu’à évoquer un serial killer dans ce triangle noir que forment Vallant-Saint-Georges, Anglure et Romilly. Alors qu’en est-il exactement ?

 

Catherine Andriot : et maintenant ?

 

La découverte du corps de Catherine Andriot, cette semaine, dans les eaux du fleuve à Nogent-sur-Seine, va-t-elle aussi livrer aux enquêteurs les raisons de sa disparition encore… inexpliquée ? Pas sûr.

Les réponses évasives, hier matin, du capitaine Lebreton, adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie de Nogent-sur-Seine, rappellent l’ampleur de la tâche confiée à la fois aux enquêteurs aubois et marnais.

 

Une chose est sûre : il va falloir, désormais, aux gendarmes, de remonter le temps et tenter d’éclaircir toutes les zones d’ombre entourant la disparition d’une femme, âgée de 36 ans, plutôt enjouée et bien dans sa vie.

 

Quelques jours après sa disparition, son mari, Cyril Andriot, ému jusqu’aux larmes avouait son incrédulité. « Catherine est une femme épanouie et heureuse de vivre », confiait-il à l’époque. « Comme tous les couples, nous avons eu parfois des désaccords et des moments difficiles, mais rien de bien grave. Rien dans notre vie de couple peut expliquer cette disparition. »

 

Alors que s’est-il passé exactement en cette fin d’après-midi du lundi 14 janvier ? Sans raison apparente, la jeune femme quitte son habitation après avoir, quelques heures auparavant, fait des achats au centre commercial de Sézanne (Marne).

 

Elle porte une jupe en jean, un gilet noir, une paire de bottes et une écharpe. Elle ne porte aucun manteau alors qu’au dehors la température est glaciale.

 

La suite ? D’importantes recherches et de nombreuses investigations qui, finalement, ne permettront pas aux gendarmes d’avancer dans le cheminement d’une enquête devenue… inextricable ! Finalement, l’autopsie va révéler que « la mort résultait d’une noyade sans trace de violence », indique le procureur de la République de Châlons.

 

Marie-Louise Rance : l’attente

Au mois de mars dernier, le magazine Le Nouveau Détective ne mâche pas ses mots et évoque « un vent de psychose » qui souffle sur le nord-ouest aubois.

 

Deux disparitions et un cadavre non identifié retrouvé en plein centre-ville de Romilly, le tout dans un rayon de 25 km. Les enquêteurs ont beau hésiter à faire le rapprochement entre les affaires, les habitants, eux, commencent à se poser sérieusement des questions.

 

Car, finalement, la première à s’être volatilisée c’est Marie-Louise Rance, une habitante de Vallant-Saint-Georges, à quelques encablures seulement de Romilly.

 

Le 28 janvier 2012, elle quitte son domicile de manière précipitée laissant son époux et les pommes de terre épluchées sur la table de la cuisine. Depuis, la malheureuse n’est jamais réapparue.

Dernière affaire en date : la découverte au mois de février dernier d’un cadavre partiellement brûlé, à peine dissimulé dans un sac-poubelle, abandonné dans les herbes folles le long de la voie ferrée, près la passerelle Mignonnette en plein centre-ville de Romilly.

 

Dans le cadre de ses investigations, la gendarmerie nationale a diffusé une reconstitution du visage de la défunte qui n’a toujours pas livré ni son identité ni ses secrets.

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