top of page

      Le 15 et 16 Avril 2013

Des investigations scientifiques ont été menées lundi 15 avril au domicile, à Anglure dans la Marne, de cette femme disparue le 14 janvier dernier. Cinq techniciens d'investigation criminelle de la gendarmerie ont passé une bonne partie de la journée du lundi 15 avril au domicile de Catherine Andriot, dans la commune d'Anglure (Marne) pour tenter de nouveaux indices expliquant sa disparition. Recherche d'empreintes, de traces de sang ou d'ADN : les investigations sont restées infructueuses et n'ont révélé aucun nouvel élément pouvant expliquer la disparition de cette femme de 36 ans dans l'après-midi du 14 janvier (voir ci-dessous nos précédents articles relatifs à cette disparition).

Les recherches menées à son domicile - avec l'aval de son mari - n'ont pas été menées à la lumière de nouveaux indices, elles s'inscrivent dans le cadre de l'évolution de l'enquête.


Appel à témoins
Catherine Andriot est âgée de 36 ans. Elle mesure 1,67m et portait au moment de sa disparition une jupe, un gilet orange et des bottes noires. Elle aurait disparue à proximité du collège Mazelot, rue de Sézanne à Anglure.

Toute personne susceptible de posséder des informations ou ayant aperçu cette femme est priée de contacter la gendarmerie de Sézanne au 03.26.80.50.17.







ANGLURE (Marne). Voilà maintenant trois mois que Catherine Andriot n'a plus donné de nouvelles. Trois mois que cette femme de 37 ans, demeurant à Anglure près de Sézanne, est activement recherchée par les enquêteurs. Suicide, enlèvement, disparition volontaire... Le mystère reste entier, et le mari de la disparue, Cyril, 38 ans, ne comprend toujours pas ce qui a pu se passer ce lundi 14 janvier.

> Pour mémoire, la chronologie des faits

Les enquêteurs ont pourtant exploré de nombreuses pistes. En sondant par exemple les eaux de l'Aube et de la Seine sur 10 kilomètres au départ d'Anglure jusqu'à Conflans-sur-Seine. En déployant un énorme dispositif pour ratisser les champs et forêts aux alentours du domicilde de la disparue. En vain.Aujourd'hui, l'enquête prend un nouveau tournant : les experts de la police scientifique s'intéressent à la maison familiale. Depuis ce lundi matin, ils passent la maison au peigne fin, ainsi que les deux voitures du couple Andriot.

Y a-t-il eu une bagarre à l'intérieur de la maison, d'éventuelles projections de sang ? Est-ce vraiment Catherine Andriot qui a déposé précipitamment les sacs de courses dans l'entrée, et fait disjoncter la maison ? Les technologies que ces enquêteurs déploient durant plusieurs jours permettront peut-être d'y voir plus clair.



   Conclusions des experts

ANGLURE (Marne). Les experts de la gendarmerie ont inspecté, hier, le domicile et les deux véhicules du couple Andriot. Ces investigations n'ont apporté aucun élément nouveau à l'enquête et le mystère de la disparition de Catherine Andriot reste entier.

Les enquêteurs, bien sûr. Mais aussi, et surtout, son mari et ses proches. Connaîtront-ils un jour les circonstances exactes de la disparition de Catherine Andriot le lundi 14 janvier 2013 ? Le mystère s'épaissit encore un peu plus. Aujourd'hui, une agression au domicile de la disparue à Anglure ne fait plus partie des hypothèses encore envisagées ce week-end par les gendarmes.
Hier, ce sont les techniciens de l'identification criminelle (TIC) qui ont définitivement écarté cette piste après l'inspection de l'habitation mais aussi des deux véhicules du couple Andriot.
« À ce jour, nous ne disposons d'aucun élément nouveau », confirmait le capitaine Weimer, officier de communication de la gendarmerie. « Cette opération était programmée de longue date mais n'a pu être mise en place que cette semaine afin de pouvoir réunir sur place le plus grand nombre de TIC. »

Le mari envisage l'enlèvement

Une inspection à laquelle Cyril Andriot ne s'est jamais opposé. Au contraire puisqu'elle s'est faite avec son aval. « Je souhaitais cette inspection depuis longtemps », confiait, hier, le mari de Catherine Andriot.
« C'est vrai, j'ai l'impression qu'on viole un peu mon intimité et celle de Catherine mais il devient vital pour moi de savoir ce qu'est devenue ma femme. » Les experts de la gendarmerie, venus de Châlons et de Reims, ont pris possession de la maison et des véhicules hier vers 8 h 30 pour un examen des lieux initialement prévu sur plusieurs jours. Ils ont passé au peigne fin chaque pièce de la maison à la recherche d'éventuelles projections de sang, d'ADN inconnu mais également du moindre indice laissant imaginer une bagarre.

« C'est vrai que je plaçais beaucoup d'espoirs dans cette partie des investigations », précise Cyril Andriot. L'homme en est certain : « Catherine ne s'est pas suicidée. Si les gendarmes n'ont trouvé aucune trace de lutte à l'intérieur de la maison, alors c'est à l'extérieur que cela s'est passé. » La piste d'un enlèvement commence à s'imposer dans son esprit.
Il faut dire que depuis la disparition de Catherine Andriot le 14 janvier dernier, les gendarmes ont employé les grands moyens pour la retrouver. C'est vers 18 h 15, le lundi 14 janvier, que la piste de cette jeune femme de 36 ans se perd près du collège Mazelot. Elle y a été vue pour la dernière fois par une infirmière qui circulait à proximité d'un lieu où Catherine Andriot ne se rendait jamais selon son mari.
Suicide ? Une fois encore, Cyril Andriot n'y croit pas : « Tout allait bien entre nous. Le jour de sa disparition, elle a effectué des courses, est allée chez deux médecins pour des rendez-vous prévus de longue date. » À deux reprises, les plongeurs de la gendarmerie ont sondé les eaux de la Seine et de l'Aube sur plusieurs kilomètres. Sans résultats. Un large dispositif pour ratisser les champs et forêts aux alentours a été mis en place à proximité d'Anglure. Il n'a rien donné non plus.





























 

Un numéro de téléphone en Malaisie

La thèse de la fuite, Cyril Andriot n'y croit pas plus. Le 14 janvier, lorsqu'il regagne le domicile conjugal vers 19 heures, il remarque plusieurs éléments qui ne collent pas avec les habitudes de sa femme : un manteau abandonné sur le canapé, le portable oublié sur un coin de table, des courses qui n'ont pas été rangées. Autant d'indices qui ne rassurent pas cet agriculteur de 38 ans.
Autre détail troublant, l'appel téléphonique que Catherine Andriot a passé le matin de sa disparition à une astrologue à partir d'une plate-forme.
« Il y a une quinzaine de jours, j'ai trouvé un post-it dans un tiroir de la salle de bain sur lequel était inscrit un numéro de téléphone à 13 chiffres dont l'origine se situe en Malaisie », raconte Cyril Andriot. Une découverte qu'il a aussitôt confiée aux enquêteurs en charge de l'enquête. « Est-ce qu'elle a composé ce numéro, je ne sais pas. »

Retour à la case départ, ou presque pour les gendarmes de la compagnie d'Épernay qui pour tenter de lever toutes les zones d'ombre continuent à retracer l'emploi du temps de l'Angluriote dans les semaines et les mois qui ont précédé sa disparition. C'est dans ce but d'ailleurs qu'ils épluchent le carnet d'adresses et les communications du couple.
Le procureur de la République de Châlons-en-Champagne dispose désormais des résultats des expertises menées au domicile du couple. En fonction de ces éléments, il n'est pas exclu que le magistrat décide de faire évoluer le dossier. L'information judiciaire ouverte pour disparition inquiétante pourrait alors prendre une autre direction.

bottom of page